Congo : Brazzaville, la capitale du numérique
La 4ème édition du Forum économique Forbes Afrique s’est ouverte ce mardi 21 juillet à Brazzaville, autour du thème du « Numérique comme accélérateur de la croissance africaine ».
Forum économique Forbes Afrique 2015 présentera une étude dressant un état des lieux et les perspectives de l’univers digital africain.
La rencontre va permettre de débattre de l’ère cybernétique (médias, informatique, stratégie, gouvernance, prospective…) en Afrique. Il sera question de l’impact social, économique et culturel du numérique sur la croissance et le développement des sociétés africaines.
Des tables-rondes seront organisées avec des politiques pouvant favoriser la digitalisation en Afrique, et tenteront aussi de trouver les pistes idoines pour porter l’innovation et l’investissement dans ce domaine.
Selon Forbes, il est nécessaire de s’approprier ce forum annuel qui redore l’image de l’Afrique, dont la croissance globale attire tous les investisseurs. Les organisateur rassurent que l’Afrique peut combler la fracture numérique par des propositions endogènes.
« Il serait souhaitable que ce Forum 2015, soit une opportunité pour des leaders africains porteurs d’ambitions pour le continent d’envisager des solutions africaines aux problèmes africains », a déclaré Lucien Ebata, fondateur de la version africaine francophone du magazine Forbes et initiateur du Forum.
En plaçant donc le numérique au cœur de son programme, le Forum Forbes Afrique veut «contribuer à construire de la confiance et de l’innovation, pour accélérer la croissance», a-t-il expliqué, avant d’ajouter que « le rendez-vous de Brazzaville est aussi celui de la mise en exergue des innovations nées d’initiatives africaines et/ou sur le continent, avec en prime, les clés et outils pour lutter contre la cybercriminalité ».
Si de grands défis restent à relever, notamment en matière d’infrastructures, les progrès d’Internet en Afrique constituent d’ores et déjà un formidable moteur de croissance inclusive pour le continent. Des revenus issus de l’utilisation de l’Internet représentent déjà 3,7% du PIB du continent africain.