L’Afrique appelée à corriger les perceptions négatives en matière d’investissements
Les perceptions négatives au sujet de l’environnement économique en Afrique constituent un facteur clé qui freine les flux d’investissements externes dans le continent, a souligné le vice-président exécutif de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) Denys Denya.
Intervenant lors d’un panel sur la façon d’attirer les investissements étrangers vers l’Afrique, organisé à Dubaï aux Emirats Arabes Unis, dans le cadre de la Conférence de l’Ecole d’hiver de l’Institut des comptables agréés du Zimbabwe, Denya en charge des Finances, de l’administration et des services bancaires à Afreximbank a assuré que ces perceptions négatives ne reflètent pas la situation réelle dans les pays concernés.
Dans un communiqué de presse rendu public dimanche 9 août, Afreximbank a indiqué que les gouvernements africains, les organismes professionnels et les particuliers, « doivent se battre pour corriger ces perceptions afin d’attirer des capitaux vers le continent ».
Denys Denya a fait savoir également qu’il y a des perceptions sur l’incohérence de la politique, la corruption et le manque d’indépendance du pouvoir judiciaire dans les pays à travers le continent. « Ces perceptions devraient être contestées à travers des informations », a-t-il ajouté.
« Le Zimbabwe est l’un des plus importants pays où Afreximbank mène des affaires, ajoutant que la Banque n’avait jamais perdu d’argent dans l’une de ses opérations dans le pays », c’est ainsi que Denya a décrit la relation qui existe entre son institution et le Zimbabwe.
Tout investisseur désireux de pénétrer le marché africain devrait profiter des services offerts par la Banque Africaine d’Import-Export (Afreximbank), telle est la recommandation faite par le Vice Président Exécutif.
Il a expliqué aux investisseurs qu’Afreximbank est un partenariat public-privé mis sur pied par les gouvernements africains et d’autres investisseurs afin de financer et de promouvoir le commerce intra et extra-africain, ajoutant que la Banque compte à ce jour 38 pays africains jouissant du statut d’états membres.