Afrique : Johannesburg, capitale des marchés en monnaie locale
Le quatrième atelier de l’Initiative des marchés financiers africains (IMFA) sur les marchés en monnaie locale se tient pendant deux jours, à partir de ce lundi 30 novembre à Johannesburg, en Afrique du Sud, avec la participation d’une trentaine de pays.
Au cours de l’atelier, l’IMFA présentera les dernières mises à jour de la plateforme des marchés financiers africains. Johannesburg « discutera des moyens d’inclure davantage de pays à l’Index obligataire AfDB/AFMISM Bloomberg (ABABI), notamment via la fourniture et la collecte de données fiables sur les prix », précisent les organisateurs.
L’atelier accueillera mardi, différents participants du secteur privé devant discuter de l’importance de développer la base d’investisseurs institutionnels pour des marchés de la dette dynamique en Afrique.
Des intervenants de haut niveau venus de l’ensemble du continent viendront partager leurs expériences dans ce domaine, souligne le comité d’organisation.
En 2008, la Banque africaine de développement (BAD) a lancé l’IMFA comme partie intégrante de sa stratégie de développement du secteur financier en Afrique. L’Initiative des marchés financiers africains a pour objectif de contribuer à l’approfondissement des marchés obligataires domestiques à travers deux piliers complémentaires que sont la base de données sur les marchés financiers africains et le Fonds obligataire domestique africain (FODA).
L’indice ABABI englobe les six marchés obligataires souverains les plus liquides en Afrique et trois sous-indices relatifs à différentes gammes de maturité. Ce sont les indices souverains de l’Afrique du Sud, de l’Egypte, du Nigeria et du Kenya, puis élargis en octobre dernier au Botswana et à la Namibie.
Notons que pour y être inclus, un titre doit avoir une durée de vie restante d’au moins un an et être validé par la méthodologie BVAL de Bloomberg.