La transformation industrielle de l’Afrique plaidée
La Semaine africaine de développement a débuté ce jeudi à Addis-Abeba en Ethiopie, par des travaux préparatoires qui se sont focalisées sur un plaidoyer pour une transformation industrielle des produits de base du continent, dans le but de réduire la pauvreté et de créer des emplois.
La plupart des économies africaines sont fortement tributaires des produits de base qu’elles exportent avec ou sans valeur ajoutée, ont relevé les intervenants estimant que cette situation contribue à maintenir le niveau relativement élevé de la pauvreté sur le continent. Ils ont alors plaidé pour une transformation industrielle des produits sur le plan local.
La Semaine africaine de développement qui s’est substituée à la traditionnelle réunion des ministres africains de l’Economie et des Finances, se veut une plateforme privilégiée pour les ministres africains et autres acteurs d’échanger sur l’avenir économique du continent.
Cette année, la réunion se tient sous le thème central : « Vers une approche intégrée et cohérente de mise en œuvre, de suivi, et d’évaluation de l’Agenda 2063, du programme de développement durable à l’horizon 2030 et des objectifs de développement durable ».
Selon les organisateurs, le choix du thème s’inscrit en droite ligne de la volonté des dirigeants africains d’accélérer la mise en œuvre de l’Agenda 2063. Il importe donc pour l’Afrique, d’adopter de façon «efficace et coordonnée, une stratégie cohérente permettant de mettre en œuvre l’Agenda 2063 et le Programme 2030 », ont préconisé les experts.
Pendant une décennie, la croissance économique de l’Afrique a dépassé la moyenne mondiale et des « progrès remarquables » ont été notés concernant plusieurs indicateurs socio-économiques. Mais en dépit de ces « résultats positifs », beaucoup reste à faire pour réduire la pauvreté et améliorer l’accès à des services de santé et d’éducation de qualité.