L’OPEP cherche un consensus pour assurer l’avenir du pétrole
Le ministre saoudien de l’Energie, Khaled al-Faleh qui était en visite à Alger, a fait savoir dimanche, qu’il était «impératif» pour les membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de parvenir à un consensus pour appliquer l’accord d’Alger sur une réduction des quotas de production pétrolière.
A l’issue d’une réunion avec son homologue algérien, Noureddine Boutarfa, le ministre saoudien, Khaled al-Faleh a jugé «impératif d’aboutir à un consensus et de s’entendre sur un mécanisme efficace et des chiffres précis pour activer l’accord historique d’Alger conclu fin septembre lors de la réunion extraordinaire de l’OPEP».
Pour finaliser cet accord présenté comme « historique », l’OPEP doit encore procéder à la difficile répartition des quotas pays par pays. Le ministre saoudien a indiqué que les membres du cartel devraient aboutir à un accord juste et équilibré, en permettant à la Libye et au Nigeria de relever leur production après le retour de la stabilité sécuritaire, avec un gel de la production à un seuil convenu pour l’Iran.
Les deux ministres ont discuté de ce dossier avant la prochaine réunion de l’OPEP prévue le 30 novembre à Vienne, qui sera couronnée de succès, prédit le ministre Faleh.
Le ministre algérien a pour sa part, affirmé que la mise en œuvre de l’accord d’Alger était déjà en cours et que les préparatifs pour la réunion de l’OPEP à Vienne, se déroulaient dans un esprit «constructif et coopératif».
L’OPEP souhaite ramener sa production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour (mbj) et parvenir à un accord avec d’autres grands producteurs, à commencer par la Russie, qui s’y est dit favorable, pour relancer des cours déprimés par une surabondance de l’offre sur le marché, depuis l’été 2014.