Afrique-Energie renouvelable : De l’engagement à l’action
Le 2ème conseil d’administration de l’Initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI), consacré essentiellement à la levée des fonds nécessaires aux projets, a rassemblé ce week-end à Conakry, des partenaires et des acteurs de ce sous-secteur énergétique.
Présidé par le chef de l’état guinéen, Alpha Condé et la ministre française de l’Environnement, Ségolène Royal, la rencontre a passé en revue les différents projets retenus.
«L’AREI est une affaire de l’Afrique», a indiqué le président guinéen en rappelant qu’au moins 19 projets avaient été sélectionnés au sommet de Conakry.
«Nous allons demander à chaque partenaire de dire exactement le montant qu’il mettra et d’ici un à deux mois, on signera la procédure, pour que ce soit définitif avant le conseil d’administration de juin », a déclaré samedi soir, le président Condé lors de la cérémonie de clôture du conseil.
«C’est nous qui allons décider des projets que nous souhaiterions que nos partenaires, dont la BAD (Banque africaine de développement), financent», a ajouté le président Condé, rappelant que l’AREI est une initiative lancée par la conférence de la COP21 à Paris fin 2015.
Parmi ces projets, figurent notamment la réhabilitation du réseau électrique dans la division sud de la Zambie, le financement de 10 MW d’énergies renouvelables en Afrique australe, un projet de géothermie de 12 MW en Ethiopie, ou encore des interconnexions entre le Ghana et la Côte d’Ivoire.
La ministre française de l’Environnement Ségolène Royal, présente dans la capitale guinéenne, a affirmé être à Conakry «pour vérifier que les bailleurs de fond tiennent bien leurs engagements et pour aider au démarrage des projets».
«Un certain nombre de projets pourront commencer dès la semaine prochaine avec des appels d’offre, nous passons de l’engagement à l’action », s’est-elle félicité.
Pour rappel, l’initiative africaine pour les énergies renouvelables (AREI) vise à permettre l’installation d’une capacité énergétique renouvelable à grande échelle sur le continent africain d’ici 2020, avec un impact sur la réduction des émissions de gaz à effet de serre du continent.