Le patron de l’OPEP reste optimiste quand au rééquilibrage du marché pétrolier
Le secrétaire général de l’Organisation des pays producteurs de pétrole (OPEP), Mohammed Barkindo, a affiché dimanche à Bagdad, son optimisme sur l’évolution du marché du pétrole, affirmant qu’il restait «optimiste quant au fait que le marché soit déjà en train de se rééquilibrer».
«Les stocks mondiaux de pétrole commencent à décliner, ce qui représente un signe sur le rééquilibrage en cours du marché grâce à l’efficacité des baisses de production opérée cette année», a-t-il expliqué.
Son optimisme s’explique aussi par la remontée, ce week-end, du prix du pétrole sous l’effet de l’annonce du gouvernement américain de l’importante augmentation de la consommation du pétrole et des carburants aux Etats-Unis.
Le prix du baril a également augmenté en raison de la forte probabilité d’une reconduction de l’accord de baisse de production de l’OPEP et de ses partenaires après sa date limite fixée au mois de juin prochain.
Six membres du cartel et Oman, l’un des douze partenaires de l’organisation, ont annoncé leur appui à une prolongation de l’accord au-delà du mois de juin prochain.
L’Irak a annoncé ce dimanche son plein engagement vis-à-vis de l’accord de réduction de production. L’Irak, l’un des pays ayant le moins respecté cet accord s’est engagé, à réduire de manière effective sa production de 210.000 barils par jour pour atteindre une production globale de 4,3 millions de barils par jour.
Le secrétaire général de l’Opep, Mohammed Barkindo a déclaré, à la sortie d’une rencontre avec le Premier ministre irakien, Haider Al-abadi, que l’OPEP se concentrait, à présent, «sur l’équilibrage du marché», d’où l’importance de s’assurer que tous les pays respectent pleinement leurs engagements, notamment avec l’augmentation des stocks pétroliers mondiaux et la redynamisation de la production de pétrole de schiste américain, deux facteurs à même de faire baisser à nouveau les prix du pétrole.
L’Irak et les Emirats arabes unis sont les deux membres de l’OPEP qui n’avaient pas respecté leurs engagements en matière de réduction de production.