La jeunesse au cœur du 5ème sommet Afrique-UE

La jeunesse au cœur du 5ème sommet Afrique-UE

Les débats généraux du 5ème Sommet Union européenne-Union africaine qui s’est ouvert  mercredi à Abidjan, en Côte d’Ivoire, ont porté sur l’investissement dans la jeunesse, mais aussi, sur la question des migrants africains sur fond du scandale de leur vente comme des esclaves en Libye.

Face à une jeunesse africaine (720 millions de moins de 25 ans) qui perd espoir et migre en Europe ou bien se révolte et manifeste avec plus ou moins de succès contre les pouvoirs en place, l’UE et l’UA veulent donner une nouvelle impulsion à leur partenariat qui devrait être synonyme de solutions pour cette population qui, dans son ensemble, passera le cap des deux milliards d’habitants d’ici 30 ans.

Le président ivoirien Alassane Ouattara a appelé, dans son discours, à plus d’investissement dans des secteurs qui peuvent retenir la jeunesse africaine sur le continent.

Il faut que les chefs d’Etat, suggère-t-il, prennent leur responsabilité et trouvent enfin des solutions pour l’emploi, l’éducation, la couverture sociale et médicale que chaque citoyen africain est en droit de revendiquer. Pour cela des pistes sont évoquées, comme l’éducation et la formation, la coopération en matière de bonne gouvernance, a renchérit le président de l’UA Alpha Condé.

Pour le président du Conseil européen Donald Tusk, l’Afrique et l’Europe doivent se mettre ensemble pour faire face aux défis contemporains. Les problèmes de l’Afrique sont ceux de l’Europe, a-t-il laissé entendre.

Au total, 83 chefs d’État et de gouvernement et quelque 5 000 participants des 55 pays d’Afrique et de 28 pays d’Europe sont présents dans la capitale économique ivoirienne pour ce sommet qui prend fin ce jeudi 30 novembre. Ces sommets UE-UA ont lieu tous les trois ans, et s’inscrivent dans le cadre de concertation mis en place entre l’Afrique et l’Europe.

C’est au Caire en 2000 que des discussions se sont tenues pour la première fois au niveau continental entre l’Afrique et l’Europe, et c’est à Lisbonne que les deux continents ont lancé une stratégie commune Afrique-UE.

Agnès Molitor

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