La BAD accorde au Maroc un prêt de 265 millions $ pour ses centrales solaires Noor Midelt
La Banque africaine de développement (BAD) dont l’une de ses grandes priorités est d’éclairer l’Afrique en mettant le paquet sur les énergies renouvelables, notamment le solaire, a accordé au Maroc, un prêt de 265 millions de dollars destiné à cofinancer le développement des deux centrales solaires de Noor Midelt phase I.
L’apport de l’institution bancaire africaine devra couvrir environ 11% du coût total du projet, estimé à 2,4 milliards de dollars, soit 2,048 milliards d’euros.
Selon la BAD, les centrales solaires Noor Midelt, qui seront connectées au réseau national, garantiront l’approvisionnement en électricité à plus de 2 millions de Marocains qui représentent environ 6% de la population du royaume. Le projet réduira considérablement les émissions du CO2, soutient-on.
Il est à noter que le projet comprendra deux centrales de technologie hybride, combinant CSP (thermosolaire) et PV (photovoltaïque). Chaque centrale sera dotée d’une capacité CSP entre 150 et 190 MW (avec un minimum de 5 heures de stockage thermique) et d’une puissance PV entre 150 et 210 MW. D’après les estimations, ces deux centrales auront une capacité cumulée pouvant atteindre 800 MW.
Cinq groupements, menés par des leaders mondiaux en énergies renouvelables, ont été pré-qualifiés en juin dernier par l’Agence marocaine d’énergie solaire (MASEN) pour le développement de ce projet. Il s’agit des consortiums menés par «Acwa Power», «EDF Énergies Nouvelles», «Engie», «Innogy SE» et «JGC Corporation».
Soulignons que ces cinq consortiums auront à soumissionner à l’appel d’offres final, dont le lancement est prévu dans quelques mois, a-t-on appris auprès de MASEN.