Les prévisions tablent sur une hausse du prix du pétrole en 2018
Le prix du panier de référence du brut est passé de 66,28 dollars à 66,83 dollars le baril, en fin de semaine dernière, d’après l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
Goldman Sachs, Morgan Stanley et JPMorgan Chase & Co tablent sur des cours pétroliers évoluant entre 75 et 82 dollars le baril en 2018, quand bien même la production américaine signe un record inégalé depuis 1970.
Les cours du brut dépasseront 80 dollars le baril, prévoit Goldman Sachs Group qui vient de relever de 33% ses prévisions quant à l’évolution des prix du pétrole brut à court terme, lit-on dans un rapport prévisionnel de la banque.
Plus explicite sur l’évolution des prix à très court terme, Goldman Sachs estime que le Brent atteindra 75 dollars le baril au cours des trois prochains mois et grimpera à 82,50 dollars en moyenne sur les six prochains mois.
Les estimations précédentes pour les deux périodes étaient de 62 dollars le baril, à en croire les analystes de la banque. «Le rééquilibrage du marché pétrolier a été probablement réalisé, six mois plus tôt que prévu», expliquent les analystes de Goldman Sachs.
«La baisse des stocks excédentaires a été accélérée à la fin de 2017 en raison de la forte croissance de la demande, de la forte conformité avec les accords de l’OPEP», lit-on dans ce rapport.
La baisse de la production de l’OPEP a contribué à la hausse des prix, affirme Morgan Stanley.
Par ailleurs, faut-il notamment rappeler l’engagement de l’Opep et ses partenaires dont la Russie, fin 2016, à limiter leur production. Un accord qui de fait a été respecté en 2017 et renouvelé en fin d’année jusqu’à fin 2018.
Notons que pour renverser la vapeur sur un marché inondé de brut entre 2014 et 2016, entraînant un effondrement des prix, les pays du cartel avaient réussi à s’entendre fin 2016 afin de limiter leur production cumulée de pétrole de près de 1,8 million de barils par jour (Mb/j).