Les Etats-Unis et le Mexique scellent un nouvel accord commercial
Les Etats-Unis et le Mexique ont conclu ce lundi un nouvel accord commercial baptisé «l’accord commercial Etats-Unis/Mexique» et qui vient remplacer l’ancien accord de libre-échange nord-américain (ALENA).
Le nouvel accord prévoit entre autres, une augmentation de la part des composants d’origine américaine et régionale dans les voitures assemblées au Mexique.
Dans un tweet le président américain, Donald Trump a souligné que « c’est vraiment un très bon accord pour nos deux pays », ajoutant que «c’est un grand jour pour le commerce» entre les Etats-Unis et le Mexique.
« Ils l’appelaient ALENA, nous allons l’appeler accord commercial Etats-Unis-Mexique. Nous allons laisser tomber le nom ALENA. Il a une mauvaise connotation », a par ailleurs déclaré à la presse, le président américain.
Après la conclusion de cet accord, Donald Trump s’est entretenu au téléphone avec son homologue mexicain, Enrique Peña Nieto, qui lui a fait part de son souhait de voir le canada intégrer cet accord-témoin.
Sur Twitter, Enrique Peña Nieto a indiqué avoir discuté avec le premier ministre canadien, Justin Trudeau, dimanche soir et qu’il avait appelé le Canada à revenir dans les négociations afin de conclure un accord à trois cette semaine. D’ailleurs le président Trump a confirmé que les négociations avec le Canada vont « débuter sous peu ».
Cet accord entre les Etats-Unis et le Mexique intervient après de longues négociations de révision de l’ancien accord de libre-échange nord-américain, mais le Canada, troisième signataire de l’ALENA en vigueur depuis 1994, n’a pas pris part à cette phase de négociations. Il aurait préféré, selon des observateurs, rejoindre la table une fois les différends entre le Mexique et les Etats-Unis réglés.
L’annonce du nouvel accord Etats-Unis/Mexique a fait grimper les Bourses américaine, mexicaine et canadienne mais aussi européennes, dans l’espoir d’un apaisement des tensions commerciales globales.
Pour Donald Trump, l’ALENA est un accord « catastrophique » pour l’économie et le commerce des Etats-Unis. Ainsi il a obtenu de ses partenaires une renégociation.