Recruter autrement

Dans un temps où internet a fait des ravages, infesté tous les domaines…le recrutement ne fait pas l’exception. Internet a renversé la dynamique de recrutement traditionnelle que ce soit du coté du recruteur comme de celui du candidat. D’une part, le candidat n’est plus obligé de se rendre personnellement aux locaux de l’entreprise pour déposer sa candidature ou de faire le tour des entreprises à la recherche d’un emploi.

D’autre part, l’e-recrutement permet à l’employeur l’accélération du processus de recrutement en facilitant la publication des offres d’emploi ainsi que l’accès aux différentes candidatures ce qui induit un gain de temps et un élargissement des contacts.

L’e-recrutement connait un ample succès au Maroc, et l’engouement des internautes sur les sites spécialisés dans la mise en relation recruteurs / candidats en est la preuve.

Le secteur de l’e-recrutement est en constante évolution. Cependant, des modes de recrutement plus interactifs ont connu le jour comme les réseaux sociaux et les blogs.

Réseaux sociaux ou social Networking, sont des espaces en ligne dédiés à des rencontres virtuelles pour des personnes souhaitant entrer en relation avec d’autres personnes ayant des affinités comme Viadeo, 6nergies.net ou des sites plus généralistes comme Facebook ou myspace.com ont servi de lieux de recrutement.

Dans la même veine que les réseaux sociaux, les blogs sont aussi utilisés par les chercheurs d’emploi pour se faire connaître et par les entreprises pour chercher des candidats potentiels. Mais malheureusement cet outil n’est pas trop sollicité au Maroc contrairement à la France.

Pour multiplier leurs chances d’être remarqués, les candidats ne doivent pas mettre tous leurs œufs dans le même panier. En revanche, ils doivent combiner entre les différents moyens : e-recrutement, réseaux sociaux et blogs.

Les entreprises de leur côté doivent frapper toutes les portes à la recherches des profils appropriés au lieu de se contenter du recrutement à la traditionnelle.


Assia Dari

Martin Levalois

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