Climat : L’ONU retient huit priorités pour la COP 26
La prochaine Conférence des Nations unies sur le climat (COP26), est prévue du 1er au 12 novembre prochain à Glasgow, au Royaume-Uni, après le report de l’édition de 2020 à cause la pandémie de Covid-19.
A neuf mois de cette importante rencontre mondiale sur le climat, le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres a annoncé que son organisation retient 8 priorités principales pour la COP26.
La première priorité mise sur plus d’ambition sur l’atténuation, l’adaptation et le financement relatifs au climat. La coalition mondiale pour des émissions neutres en carbone doit se développer pour couvrir plus de 90% des émissions de gaz à effet de serre, exige l’ONU comme seconde priorité.
Vient ensuite la 3ème priorité qui est relative à la volonté d’atteindre la neutralité carbone qui doit devenir «la nouvelle norme pour tout le monde, partout, pour chaque pays, entreprise, ville et institution financière, ainsi que pour des secteurs clés tels que l’aviation, le transport maritime, l’industrie et l’agriculture», a déclaré Antonio Guterres.
«Tous les engagements en faveur de la neutralité carbone doivent être appuyés par des plans clairs et crédibles pour les atteindre», suggère l’ONU, au point 4 de ses priorités. Au 5, il est relevé la nécessité d’une percée en matière d’adaptation et de résilience au changement climatique.
Comme priorité 6, l’organisation internationale invite à «augmenter la part du financement de l’adaptation et de la résilience à au moins 50% du soutien au financement climatique de la part des donateurs et les banques multilatérales de développement».
«Tous les pays doivent proposer, d’ici la COP26 au plus tard, des contributions déterminées au niveau national nettement plus ambitieuses, avec des objectifs fixés pour 2030 compatibles avec une feuille de route menant à la neutralité carbone», telle est la priorité numéro 7.
Enfin, la dernière priorité de l’ONU pour la COP26 est le «respect par les pays développés de l’engagement pris il y a plus de dix ans et réaffirmé lors de la conclusion de l’Accord de Paris en 2015».
Pour rappel, ces pays se sont engagés à mobiliser 100 milliards de dollars par an de financement climatique en faveur des pays en développement.