Le Zimbabwe opte pour le nucléaire pour éviter les pénuries d’électricité
Pour des raisons énergétiques, le Zimbabwe a recours au nucléaire. Le pays s’est associé à la Russie pour développer la filière atomique. Dans ce cadre, un accord de financement d’une centrale nucléaire vient d’être signé entre Harare et la State Atomic Energy Corporation de la Fédération de Russie.
Selon les termes de ce nouvel accord, il a été convenu que les Russes assisteront le Zimbabwe dans la mise en place d’une centrale nucléaire, pour fournir des sources d’énergie alternatives et remédier aux pénuries d’électricité que connait ce pays d’Afrique australe.
«Le protocole d’accord vise à faciliter une coopération de haut niveau entre les deux pays dans l’utilisation de l’énergie nucléaire, en jetant les bases de l’exécution des domaines de coopération», a expliqué la ministre de l’Information, Monica Mutsvangwa.
Elle a souligné que «la coopération prévue dans l’utilisation de l’énergie nucléaire à des fins pacifiques fournira des sources d’énergie alternatives, dont le Zimbabwe a besoin».
Suite à la signature de cet accord, il est prévu la création de groupes de travail conjoints, qui auront pour mission d’identifier des projets spécifiques visant à faciliter la coopération, notamment en explorant la faisabilité de la construction d’un centre de science et de technologie nucléaires.
Dans l’optique de disposer d’une centrale nucléaire, le Zimbabwe a rejoint, en 2019, l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA). Il s’était agi d’une première étape pour l’enrichissement de l’uranium suite à la grave pénurie d’électricité durant laquelle le pays s’est retrouvé à produire 650 MW pendant que la demande nationale était de 1.700 MW.
Avec cette nouvelle centrale, le pays espère ainsi réduire sa dépendance de l’hydroélectricité qui lui fournit la majorité de son énergie électrique.