La 3è vague de contamination au coronavirus en Afrique y crée de nouveaux foyers inquiétants selon l’OMS
L’augmentation de 25% du nombre total de cas de la COVID-19 en Afrique s’explique par la transmission galopante des nouveaux variants au niveau des communautés, a alerté ce jeudi, la responsable Afrique de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Matshidiso Moeti.
« La propagation galopante des variants plus contagieux porte la menace à un tout autre niveau en Afrique », a détaillé Mme Moeti dans un communiqué, précisant que le continent noir vit actuellement une troisième vague d’infection par un virus plus virulente que les autres souches.
Ainsi, le variant Delta apparu en Inde, a été enregistré dans 16 pays d’Afrique, dont neuf connaissent des flambées de l’épidémie. Le même variant Delta qui est 30 à 60% plus contagieux que les autres souches, est prédominant en Afrique du Sud, en Ouganda et en République démocratique du Congo (RDC), a-t-elle expliqué, ajoutant que ces deux derniers pays comptent parmi les nouveaux grands foyers du coronavirus sur le continent.
Selon des statistiques communiquées par l’OMS, «le nombre de cas de la COVID-19 en Afrique a augmenté de 25% pendant les six semaines consécutives de la période achevée le 26 juin, tandis que le nombres de décès a augmenté de 15% dans 38 pays au cours de la même période».
De leur côté, les variants Alpha et Beta de la maladie ont été enregistrés respectivement dans 32 et 27 pays d’Afrique, indique l’Organisation spécialisée onusienne.
Pour éviter de l’aggravation sur le moyen terme, des situations sanitaires déjà difficilement contrôlables, l’ONU conseille une batterie de mesures aux Etats d’Afrique concrenés.
Elle préonise entre autres, outre la vaccination, un respect strict des gestes-barrières, une augmentation de la surveillance pandémique, et surtout une remise à niveau de l’infrastructure de cartographie génétique dans les pays africains.
La vaccination anti-Covid-19 au Sud du Sahara et sur le continent africain en général ne progresse pas, à cause essentiellement de la non-disponibilité de vaccins.