Le Congo-Brazzaville ambitionne d’exporter de l’électricité
Le Gouvernement du Congo-Brazzaville ambitionne d’exporter de l’énergie électrique en Afrique centrale grâce à la construction de nouveaux barrages hydrauélectriques.
«Nous pouvons, grâce à notre coût du kilowatt/heure le plus bas, réussir à faire de telle sorte que le Congo soit le plus grand vendeur d’électricité en Afrique centrale», indique Honoré Sayi, ministre congolais de l’Energie et de l’hydraulique, rappelant qu’«il y a onze États qui partagent avec notre pays ce marché commun».
L’effort que le pays peut faire, souligne Honoré Sayi, «au lieu de parler seulement du pétrole, est de construire des barrages hydroélectriques», estimant que son pays a la capacité de produire plus de 6.000 mégawatts.
Une production à laquelle s’ajoute «la construction de six barrages à sec en partant de Brazzaville jusqu’à Boko, dans le département du Pool (sud)», a-t-il indiqué, précisant que «chaque barrage pourra être doté d’une capacité minimale de 500 mégawatts».
Après cinq ans de travaux, la centrale hydroélectrique de Liouesso avait été inaugurée en mai 2017, par le Chef de l’Etat Denis Sassou N’guesso. La centrale fournit 19,5 mégawatts et alimente les villes voisines de Ouesso et Mokéko, une région caractérisée par un taux très faible de couverture électrique.
Selon les chiffres officiels, la construction de la centrale a couté 109 millions de dollars et les travaux ont été réalisés par l’entreprise chinoise «China Gezhouba Group».