La Zambie se sert de Konkola Copper Mines pour faire accroître sa production de cuivre
Pour Haikainde Hichilema, le chef de l’Etat zambien, son pays ne compte pas rendre les actifs de cuivre de Konkola Copper Mines (KCM) au géant minier Vedanta Resources.
«J’ai vu des allégations dans les médias selon lesquelles nous voulons donner KCM à Vedanta, ce sont des mensonges, ce n’est pas vrai. Nous voulons débloquer KCM. Il s’agit d’un actif zambie », fait-il savoir.
Depuis 2019, les actifs de KCM sont l’objet «d’un différend judiciaire entre l’entreprise du milliardaire indien Anil Agarwal et le gouvernement zambien qui reproche au premier des impôts non payés et des promesses d’investissements non tenues».
La sortie du président Haikainde Hichilema vient donc clore les supputations. En effet son élection à la tête du pays a fait dire à certains qu’une entente pourrait survenir entre le gouvernement zambien et l’entrepreneur indien.
Selon certains analystes, le chef de l’Etat «pourrait en effet s’appuyer sur les actifs en question pour accroître une production zambienne de cuivre qui a baissé de 4,5% l’année dernière pour s’établir à 800.696 tonnes».
«Nous voulons une solution pour KCM afin qu’il puisse contribuer à notre objectif d’augmenter la production de cuivre de la Zambie. Nous ne voulons pas que KCM reste dans l’incertitude», précise explique Haikainde Hichilema.
La Zambie compte s’associer à la RD Congo «pour mettre en œuvre une stratégie visant à tirer profit de la hausse de la demande de cuivre et d’autres métaux indispensables aux véhicules électriques et à la transition énergétique, le contrôle des actifs miniers locaux peut en effet, s’avérer crucial».