L’adoption du bitcoin fait son chemin en Centrafrique malgré les mises en garde de la CEMAC
Le gouvernement de la république centrafricaine a invité une dizaine d’acteurs du bitcoin qui sont attendus dans les jours à venir à Bangui pour accélérer l’utilisation de cette monnaie virtuelle dans le pays.
La délégation des experts du bitcoin sera conduite par Sébastien Gouspillou, président de BigBlock green service, qui met déjà ses compétences au service du Salvador, le premier pays au monde à avoir adopté la monnaie électronique.
«Il n’y a pas d’intention commerciale dans notre démarche c’est vraiment un groupe de bitcoiners internationaux qui voit ce pays déclarer le bitcoin monnaie légale et qui veut aider pour que ce soit un succès pour tout le monde», explique-t-il.
La délégation compte éclairer l’opinion centrafricaine sur l’usage de la crypto-monnaie afin d’éviter le piège des arnaqueurs.
Pour Sébastien Gouspillou, «on essaie de voir comment on pourrait faire en sorte que cette population ou au moins ceux qui sont déjà équipés en smartphone puissent échanger par le réseau lightening. Il faut réfléchir aux antennes relais, à pouvoir peut-être travailler sur le réseau téléphonique et pas sur le réseau internet».
«Le potentiel hydroélectrique est important on peut réfléchir finalement à créer ces centrales qui font défaut au pays en les finançant par le mining de bitcoin. C’est une idée qui peut prendre du sens très facilement», espère l’expert en bitcoin.
Le 22 avril dernier, la Centrafrique a adopté le bitcoin comme monnaie légale devenant ainsi le 2ème pays au monde à prendre cette mesure après le Salvador.