Un rapport de la Banque mondiale révèle les faiblesses de l’agriculture togolaise
Dans un document consacré à l’agriculture togolaise, la Banque mondiale (BM) a relevé des faiblesses et surtout une agriculture moins productive que dans les pays voisins.
Le rapport relève que «les agriculteurs représentent 39% de la population togolaise, la population rurale progresse de 2% tous les ans» et avec «une hausse de production à l’hectare quasi nulle en trente ans, l’agriculture au Togo est l’une des moins productives de la région ouest-africaine».
Elle est caractérisée par un faible usage des intrants, l’abandon de la recherche et de la formation agricole, joute l’étude, précisant que «si la production s’est maintenue vaille que vaille, c’est aux dépens des forêts togolaises».
La Banque mondiale estime que cet état des lieux n’est plus tenable «d’autant que les coûts pour restaurer la productivité agricole augmentent d’année en année».
Elle suggère aux autorités togolaises «d’investir plus et mieux dans l’agriculture, de revivifier l’Institut togolais de recherche agricole, de promouvoir l’agroforesterie et l’agriculture communautaire, tout en misant sur les fruits et légumes frais et transformés pour le grand export et la transformation des produits vivriers pour le marché régional, le Ghana et Nigeria offrant des débouchés prometteurs».