Guinée-Bissau : Conclusion d’une mission du FMI
Les investigations de cette mission ont été satisfaisantes : en effet, le pays ouest-africain a connu une croissance de 5,3 % l’année dernière. Pour cause, la noix de cajou, dont l’exportation génère généralement plus de la moitié des revenus du pays, s’est très bien commercialisée. Aussi, il ne restait plus qu’aux experts du FMI de discuter avec les autorités locales sur les grandes lignes de la politique économique bissau-guinéenne en 2012.
Selon M. Drummond, « les priorités pour 2012 sont l’approfondissement des réformes fiscales à travers le recouvrement de plus de recettes, le renforcement de la gestion des finances publiques, notamment l’administration fiscale, la gestion de la dette, l’amélioration du climat des affaires et l’élimination des entraves au développement du secteur privé, la modernisation de l’administration publique et l’augmentation de la qualité des services ». Ces recommandations sont d’autant plus importantes du fait que l’Etat a dû faire face au décès de son président Malam Bacai Sanha et de tout ce qui cela a entraîné comme dépenses : deuil national et, surtout, organisation des élections présidentielles.
Par ailleurs, le responsable de la mission du FMI estime que « l’activité économique continuera à bénéficier d’une production durable de la noix de cajou, de la relance du programme d’investissement public et du dynamisme dans le secteur de la construction ».