Tunisie : Un agenda 2012 particulièrement chargé
L’année 2012 s’annonce particulièrement chargée pour le gouvernement tunisien en termes de projets. Le chargé des Dossiers économiques et sociaux, Ridha Saidi, a récemment donné le détail de l’agenda des projets de 2012. A côté des projets d’envergure qui doivent être menés par des investisseurs étrangers pour promouvoir le tourisme dans les régions, du début d’exploitation de nouvelles mines et de production d’engrais chimiques à Gafsa et à Gabès ou encore de l’octroi d’une troisième concession pour les services téléphoniques de troisième génération (3G), la catégorie qui recense le plus de projets est celle des infrastructures.
Grâce au soutien de ses bailleurs de fonds tels que la BID (Banque Islamique de Développement), la BAD (Banque Africaine de développement), la BERD (Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement) et la BEI (Banque Européenne d’Investissement), le gouvernement envisage une étude de faisabilité du projet de transfert des eaux du Nord vers le Centre et le Sud. Si l’objectif principal de ce projet est de garantir la disponibilité des ressources en eaux dans ces régions, à terme, d’autres projets devraient en découler tels que le renforcement de la protection de la ville de Bousalem contre les inondations. L’aménagement des 350 km d’autoroute entre Enfidha, Kairouan et Gafsa ainsi que le parachèvement de l’autoroute Sfax-Oued Zarga-Bousalem sont également prévus.
Dans le domaine des hydrocarbures, les entreprises Qatar Petroleum et Petrofaq de la Grande-Bretagne se sont déclarées intéressées par l’acquisition de la raffinerie de Skhira.
Le gouvernement tunisien fonde énormément d’espoirs sur ces projets pour lancer une dynamique positive en matière de création d’emplois.