Tunisie : La loi de finances complémentaire 2012 divise
Cette mesure, même si elle doit consolider les ressources propres de l’Etat par une dépréciation du dinar, devrait par contre, selon eux, avoir des répercussions notables sur le coût des importations et celui de la dette. Le chiffre avancé de 790 millions de dollars US par la LFC comme revenus probables après la cession des entreprises confisquées a été remis en question par Jamel Bel Haj, un membre de l’équipe de rédaction de la loi de finances initiale, qui s’est basé sur la faible capacité d’absorption du marché local. La LFC 2012 table également sur une croissance de 3.5% mais, selon l’économiste Abderrahmane Lahga, cet objectif ne saurait être atteint sans un climat politique et social stable, une condition que la Tunisie ne remplit pas pour le moment. Le déficit budgétaire attendu après les dépenses prévues par la LFC 2012, nomment dans les domaines de l’emploi et du développement économique des régions démunies, est estimé à 6.5%, au pire à 9%.