Libye: Une porte se ferme, une autre s’ouvre

Libye: Une porte se ferme, une autre s’ouvre
libye-petroleLa société pétrolière Shell a déclaré mardi dernier à la presse « son intention de suspendre et d’abandonner les puits forés et d’arrêter l’exploration dans ses licences libyennes ». Le groupe pétrolier anglo-néerlandais avait conclu avec la NOC (Compagnie pétrolière Nationale) libyenne un accord dans le GNL (Gaz Naturel Liquéfié).

Conclu en 2005, ce premier accord avait été suivi d’un autre en 2008 sur l’exploration et la production dans un bloc pétrolier. Les résultats que la compagnie pétrolière fondait dans ces projets ne se sont pas avérés à la hauteur des attentes. Les études sismiques et autres campagnes de forages ne peuvent plus se justifier économiquement selon les dirigeants de la compagnie. La nouvelle reste un coup dur pour la Libye malgré la volonté du groupe de rester dans le pays.
Les ressources pétrolières restent incontestablement la meilleure possibilité de reconstruire un pays qui souffre encore des séquelles de la guerre civile. Mais qu’à cela ne tienne, la Libye devrait pouvoir rattraper le coup. La compagnie pétrolière AGOCO (Arabian Gulf Oil Company) a découvert, selon la NOC à qui elle appartient, un nouveau gisement de pétrole et de gaz dans le bassin de Ghadamès, à 400 kilomètres au sud de Tripoli. Son débit de production en pétrole est estimé entre 508 et 594 barils par jour.
Les efforts des autorités libyennes pour relancer le secteur pétrolier portent leurs fruits. Au plus bas, au lendemain de la guerre civile, la production pétrolière atteint aujourd’hui 1.55 millions de barils par jour, soit pratiquement les 1.6 millions qu’elle produisait avant le conflit.

Martin Levalois

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