Maroc: Pour le bonheur du secteur de la pêche
En effet, le premier trimestre de cette année s’est soldée par des exportations de conserves de poisson en hausse de 32% par rapport à la même période de l’année précédente, soit 44 millions de dollars US, pour s’établir à près de 180 millions de dollars US. Selon les statistiques de l’Office National des Pêches, la locomotive de cette progression serait la sardine, qui a retrouvé les conditions indispensables à son développement, forte de ses 85% de représentation dans le volume des pêches. Toutes les espèces de poissons, à des volumes moindres bien sûr, affichent la même tendance.
Le maquereau a progressé de 66% à 16 614 tonnes, l’anchois de 47% à 16 057 tonnes, pour des évolutions en valeur respectives de 38 et de 36%. En se basant sur le cycle de refroidissement des eaux dans lequel nous venons d’entrer, les industriels de la pêche estiment que cette période faste, qui ouvre des perspectives pour l’exportation, devrait durer trois ans.
De quoi faire le bonheur des industriels de la conserve. De 35% en 2010, ces derniers espèrent porter à 80% leur niveau d’activité en tablant sur une quantité de 101 000 tonnes de poisson que la pêche dans les zones Sud devrait leur procurer.