Maroc: L’archivage numérique peine à se développer
Ces documents ne peuvent être modifiés. Les avantages qui découlent de ce procédé sont indéniables. Les documents ainsi archivés, en plus d’être certifiés authentiques et donc de pouvoir servir juridiquement, facilitent la communication, le classement et la recherche d’informations. Avec en moins les inconvénients d’un archivage de supports physiques facilement altérables. Les prix pour ce service sont très diversifiés. De quelques centimes pour une page à 1 000 dollars US environ pour l’offre la plus basique, ils peuvent franchir la barre du million de dollars par an pour les gros contrats. Toutefois, l’activité peine à prendre son envol. D’une part en raison du nombre peu élevé de prestataires sur le marché marocain.
Cela s’explique par le coût très élevé de la mise en place d’un système d’archivage, même si à terme l’investissement est rentable. D’autres part une certaine réticence au changement est constatée dans la plupart des sociétés, privées comme publiques, et administrations. C’est pour cette raison qu’en dehors des gros demandeurs que sont le secteur bancaire, pour la gestion des chèques, le secteur des assurances, pour les contentieux et le service juridique, et le secteur des opérateurs télécoms, peu d’organismes se montrent intéressés.