Tunisie : L’énergie au cœur de la politique économique et stratégique
Le ministre tunisienne de l’Industrie a déclaré ce lundi 21 janvier que tous les efforts seront déployés pour accélérer la réalisation des infrastructures énergétiques du pays. Cela, afin de répondre à une hausse de la demande d’électricité de 8% par an pouvant atteindre un taux de consommation de 10% au cours des périodes estivales. C’était au cours de l’entretien qu’il a eu avec M. John Rice vice-président de la compagnie américaine « General Electric ».
Le ministre de l’Industrie a exprimé la volonté de la Tunisie d’engager une coopération plus intense avec le groupe GE touchant plusieurs secteurs. Il convient de citer celui des industries électriques et aéronautiques. Dans ce dernier secteur, la Tunisie dispose de potentialités la rendant capable à jouer le rôle de plateforme industrielle pour la compagnie Général Electric grâce aux qualifications et ressources humaines que recèle le pays et sa proximité du marché européen. Le Vice Président de General Electric (GE), M. John Rice, a, affirmé à cette occasion l’engagement de son entreprise à diversifier son partenariat avec la Tunisie ou elle avait engagé plusieurs projets depuis plusieurs années. M.Rice a d’ailleurs soutenu l’idée de contribuer à l’amélioration des compétences tunisiennes par des actions de formation dans des domaines hautement spécialisés. Général Electric travaille aujourd’hui avec la Société Tunisienne d’Electricité et de Gaz (STEG) pour soutenir le plan d’urgence visant à mettre à niveau son parc de production en vue de faire face aux problèmes de coupures d’électricité pendant le pic de consommation. La grande multinationale GE s’est vue confier par la STEG la réalisation de la centrale électrique de Bir Mchargua, comme extension de la centrale déjà existante. Elle devrait entrer en production en juin 2013 avec une capacité de plus de 200 MW. La production d’énergie électrique du pays repose principalement sur le gaz naturel, ce qui fait peser un risque sur la sécurité d’approvisionnement. La part des énergies renouvelables, dont l’hydroélectricité et l’éolien, ne représente encore que 2%, alors que la Tunisie dispose d’un importants potentiels énergétiques inutilisés.