Fraude : sauve qui peut…
La crise, la pression, les craintes et ses conséquences… Voici les quelques arguments défendant la cause des fraudeurs qui ont vu leur effectif s’accroitre ces derniers mois (détournements d’actifs, fraudes comptables…)
La dernière étude menée par PWC (Price Waterhouse Coopers) sur la fraude en milieu professionnel et les effets de la crise (montre qu’une entreprise sur deux dans le monde, est touchée par la fraude. De plus que le un tiers d’entre elles a dû faire face à ce type de situations depuis l’année écoulée. Surtout chez les grandes entreprises.
Un autre constat a été fait ; 43 % des entreprises proies de fraudes ont distingué que ces actions d’animosité avaient augmenté par rapport au passé. Ces actions qui sont principalement imputées à la crise. D’ailleurs, pour 68 % d’entre elles, la pression exercée par le management local a aidé à la faire augmenter vu que l’accès aux objectifs est devenu limité. D’un autre côté la peur de ne pas toucher ses gratifications ou encore de perdre son emploi, est plus élevée…
Cependant, cela concourt à développer la fraude. D’autant qu’avec les politiques de diminution des effectifs, y compris au sein du contrôle interne, il est devenu plus facile de passer à travers ces entraves…
Nadya Lagdah