Au Maroc, le marketing fait des émules…
Les techniques marketing amassent le monde, et le Maroc n’en fait point l’exception.Maîtriser sa clientèle effective et potentielle, satisfaire ses besoins, ses désirs, et ses attentes, est devenu un souci universel.
Dans ce sens, une étude bien menée du produit avant son lancement s’impose.Pour cela le marketing et notamment le marketing mix s’avère crucial. Certes les usages mercantiles sont communs, mais leurs pratiques divergent d’une culture à une autre.
Notre marketing mix fait témoin de nombreuses asthénies et déficiences.
En effet, cela se concrétise par un produit certes assez diversifié, mais très peu compétitif sur le marché international. Autrement dit, une absence de normes qualitatives qui tue la crédibilité du produit. S’ajoute à cela, l’incompatibilité des conditions de production aux normes sanitaires universelles, ce qui rend les produits bien évidemment très mal situés si l’on se réfère aux attentes des consommateurs marocains.
Un autre axe du marketing mix qui est le prix démontre intelligiblement ces défaillances.
Les prix sont justement fixé afin de parvenir à un bénéfice certain et immédiat, en ne se souciant guère de la qualité. Cela conduit systématiquement les consommateurs aux revenus moyens et faibles à favoriser le produit étranger moins cher et beaucoup plus avantageux en terme de qualité.
La place ou encore la distribution n’échappe pas à la règle. Les circuits de distribution se révèlent « trop longs » « très mal conditionnés » et ne prennent nullement en compte la dispersion des cibles.
Après le produit, le prix et la place, vient en dernier lieu la promotion.
Ce n’est que par rapport à ce point bien explicite, que le marketing marocain insiste à rivaliser les usages mercantiles mondiaux.
Si l’on souhaite être plus précis, cela est justement clair par rapport au courant qui consiste en l’importation d’idées étrangères, notamment, l’emploi ignominieux de la femme devenue un instrument de commercialisation.
Publicités piètres et insignifiantes, ici s’arrête l’antagonisme de la promotion marocaine qui ne cesse de justifier cela par l’ignorance et l’analphabétisme de la totalité du peuple qui ne peut dépasser un certain niveau de perception.
Cela est il réellement vrai ? En tout cas, tout ce qui a été débité ne véhicule qu’une seule et commune image. « L’insouciance des détenteurs de pouvoirs de « nous » les consommateurs ».
Nos exigences, nos besoins, notre capacité d’achat, rien de cela n’est pris en considération. Tout se joue sur la marge de bénéfice, autrement dit l’argent compte pour ces gens plus que l’image, plus que les principes, plus même du devenir des consommateurs si je n’ose dire…
Riham Barbouch