Burkina-Faso: Fin de la pagaille dans l’immobilier?
La récréation sera sonnée avec la pagaille qui règne dans le secteur de l’immobilier au Burkina Faso depuis plus d’une décennie. L’annonce est faite par le pouvoir de transition du pays des hommes intègres.
Le gouvernement de transition de Ouagadougou, veut siffler la fin du désordre, dans le secteur de l’immobilier. Sans pour autant donner de précisions, le colonel Zida et les siens soulignent que la mesure devra soulager les ménages.
Le secteur de l’immobilier au Burkina Faso est laissé sans aucun contrôle depuis 2001. Les prix des loyers ont dans certaines villes ou quartiers, doublé voire triplé. Des fois, c’est à l’humeur du propriétaire et la situation ne cesse d’aller crescendo.
Et pour cause, les maisons communément appelées chambres-salons sont passées de 6.000 F, 8.000 F à 15.000F, 20.000 FCFA. Les mini-villas dont les loyers variaient entre 25.000 F, 40.000 F et 50.000 F oscillent désormais autour de 50.000 F, 75.000 F et 100.000 FCFA. Cette surenchère des loyers immobiliers amenuise le pouvoir d’achat des salariés qui se retrouvent à la merci des propriétaires.
Si des mesures venaient à être vraiment prises, ce sera un soulagement pour les populations dont le salaire moyen flotte entre 50.000 et 100.000 F CFA.
Rappelons que la question de l’immobilier fait partie des grands défis de développement auxquels la région ouest africaine est confrontée. Dans le courant du mois de décembre,La Caisse Régionale de Refinancement Hypothécaire de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (CRRH-UEMOA) a réussi à mobiliser 15,5 milliards de Francs CFA pour soutenir le secteur de l’habitat au sein de l’espace. Orabank Burkina fait partie des bénéficiaires des fonds à mettre à la disposition de leurs clients sous forme de prêt.
Photo: Une cour commune à Oaugadougou