La RAM: Une Wilaya ou une compagnie aérienne ?

La RAM décide de revoir sa stratégie. Autrement dit, s’orienter fermement sur le client et sur sa satisfaction. Renforcer ses systèmes Qualité, adopter l’excellence par la garantie de meilleurs standards, ou encore rénover l’ensemble de ses offres, cela ne peut que mener vers le succès de sa méthode, mais bien au contraire, la réalité semble lui donner tord.

Depuis quelques années, les conflits entre l’association marocaine des pilotes de lignes et la Royal Air Maroc sont très récurrents, et se traduisent le plus souvent par des mouvements de grève. La réaction du président directeur général de la compagnie; Mr. Driss BENHIMA ; accentue cette situation en laissant se développer ces exigences.

Réflexion de Wali, ou réflexion de PDG de la plus grande compagnie aérienne du pays ?

Plusieurs facteurs étaient derrière ces grèves. Le plus important repose sur le recrutement de pilotes étrangers en tant que commandants de bord au lieu de la promotion des nationaux.

Tout ceci s’estime avoir des répercussions considérables sur le client, le premier collaborateur de la compagnie concerné par ces failles. A coté de cela Royal Air Maroc a toujours du chemin à faire si l’on se réfère aux réclamations clients, qui critiquent les retards, le service « médiocre », l’impolitesse des Hôtesses et la liste n’est pas exhaustive. La plus importante déduction à faire se concrétise par l’insuffisance des efforts mercantiles déployés par la RAM.

Après tout il est superflu qu’une compagnie attribue un budget assez important à l’amélioration de son système externe alors que son interne est intelligiblement déficient.

Mr. Benhima, partie l’époque de la stratégie « j’ignore la solution, je laisse aller ».

Les temps de Chakib Benmoussa seraient ils meilleurs ?


Riham Barbouch

Martin Levalois

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