Diriger à la marocaine… Mais encore !

Il n’est pas vain de rappeler, que les PME représentent plus de 95% du tissu économique national. Le reste étant formé de grands groupes familiaux au nombre d’une dizaine entre autres, ou de grandes multinationales implantées sur le territoire… Le tout dans un contexte marqué par une forte mondialisation prônant à tous les niveaux.

Le manager marocain est alors contraint plus que jamais à changer son image qualifiée de navrante… Navrante dans le sens où, pour plusieurs salariés, il occuperait bien le tout dernier rang s’il était affaire de classement mondial. Entre celui qui fait tout pour tirer le meilleur parti possible des circonstances, et l’éternel « Moul chkara »… Et si on creusait pour en savoir un peu plus ?
Souvent vu comme étant un addictif du total pouvoir, un paternaliste ou encore un adepte du style militaire, ce type de patron est habituellement celui à qui on n’est jamais capable de dire « Non », celui qui ne possède pas de conscience professionnelle pouvant booster la culture de travail chez ses collaborateurs. Bref avec lui on se contente de ne pas franchir les lignes rouges négligeant le volet épanouissement au travail.
Sous forme dérisoire, l’image ancrée dans les esprits marocains irait jusqu’à refléter que le management au Maroc est avant tout affaire de bretelles, de coupe de cheveux et de plis au front (…) Nos managers méritent-ils vraiment cette étiquette ?
Les spécialistes estiment pourtant qu’il n’y a pas, dans l’absolu, de bon ou de mauvais style de management, donc pas de spécificités managériales purement marocaines, mais des attitudes adéquates a chaque secteur de travail, chaque région et culture d’entreprise…
D’ailleurs, il serait illogique de diriger de la même manière deux populations différentes !
En revanche, ce qui sortirai du lot quant au tempérament du dirigeant marocain, c’est relativement son penchant pour le relationnel, ce contact constant avec ses collaborateurs (trompeur me diriez vous …) une réalité qui nous échappe ?
… « Les uns comprennent, d’autres ne veulent pas comprendre et d’autres enfin ne peuvent pas comprendre… » a bien dit un Grand homme.
Nadia Lagdah

Martin Levalois

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