L’IRES rend les conclusions de son étude sur la réputation du Maroc dans le monde
L’Institut royal marocain des études stratégiques (IRES) qui a mené, pour la deuxième année consécutive, une étude dans 23 pays sur l’image du Maroc dans le monde, a conclu que «le Maroc jouit d’une réputation supérieure à la moyenne mondiale en Inde, en Russie, en Turquie, en Australie, au Mexique, aux États-Unis et au Canada».
Selon l’étude de l’IRES, la réputation du royaume chérifien «est intermédiaire au Chili, en Belgique, au Royaume-Uni, en France et en Chine ». Mais la réputation du Royaume, souligne l’Institut, « est moins bonne au Brésil, au Japon et en Corée du Sud » et connait «des niveaux bas en Italie, en Hollande, en Suède, en Allemagne, en Espagne, au Kenya, au Nigeria et en Afrique du Sud».
En comparaison avec les résultats de 2015, le document de l’IRES, affirme que la réputation du Maroc est restée pratiquement stable en 2016, pour les 17 attributs pris en compte.
«La réputation d’un pays se construit sur la base d’attributs, regroupés en trois dimensions : la qualité de vie, la qualité des institutions et le niveau de développement», explique l’Institut. Pour le ca du Maroc, ajoute l’Institut, « les évaluations, selon les 17 attributs analysés, sont en dessous de la moyenne internationale».
Le rapport souligne que «dans certains cas, la différence est minime quand il s’agit des attributs environnement naturel, loisirs et distractions, population aimable et sympathique. Les évaluations les plus positives de la réputation du Maroc concernent les attributs afférents à la qualité de vie et, dans une moindre mesure, à la qualité institutionnelle. Les évaluations les moins favorables se rapportent aux attributs de la dimension niveau de développement».
L’étude de l’Institut royal des études stratégiques, réalisée en partenariat avec «Reputation Institute» (un cabinet de consulting spécialisé dans l’évaluation de la réputation des pays), a pour objet d’examiner les forces et les insuffisances du Maroc, en termes de réputation externe et interne, ainsi que les leviers qui pourraient constituer des opportunités de communication sur l’image du Royaume à l’international.