Bonus : Un progrès remarquable des banques
«De nombreuses banques ont réalisé des changements importants et nécessaires dans leur système de rémunération en adoptant des pratiques et politiques en ligne avec celles préconisées par le G20», affirme Josef Ackermann, le président de l’institut et PDG de Deutsche Bank, le premier établissement bancaire allemand.
En effet, la politique instaurée par le G20 concernant les lois, les taxes et les recommandations sur le versement des bonus dans les banques a bel et bien montré son efficacité suite à l’étude qui a été menée auprès de 31 banques internationales. Le progrès qu’ont connu les banques est sans le moindre doute remarquable, vu qu’en un an la part des bonus différés a pu atteindre 39%, ce qui veut dire en d’autres termes qu’elle a doublé.
Devant ces résultats, l’institut de la finance internationale n’a pu donc que féliciter le G20 pour les bonnes recommandations, qui ont permis une évolution des modes de rémunération dans les banques.
Suite à ces bonus, la gouvernance a aussi profondément évolué, note Bruno de Saint-Florent, associé chez Oliver Wyman. En 2009, la fréquence des réunions a augmenté de 50 % par rapport à 2008. L’implication des équipes de risque dans ces processus de rémunération est devenue de même quasi systématique, cette année (98% des banques). Un an plus tôt, ils n’intervenaient que dans 46 % des cas.
Ainsi, grâce aux politiques instaurées par le G20, les banques ont pu progressé et réaliser des résultats qui ont été jugé favorables par l’institut de la finance internationale.
Afaf Nassiri