Internet au bureau : A utiliser avec Pondération !

Consulter ses mails personnels, visionner des vidéos sur Youtube, dialoguer avec des amis sur facebook, visiter des blogs, créer un site web personnel… etc. Qui n’a jamais succombé à une tentation passagère pendant ses heures de travail ?

En effet, Les salariés, qui ont une connexion Internet à leur disposition, peuvent consacrer environ une heure par jour de leur temps de travail, voire plus, à surfer sur le net pour des activités personnelles, non professionnelles, à cause des offres infinies de la toile qui ne cessent de s’accroître jour après jour. Ces activités peuvent être interdites dans certaines entreprises, vu qu’elles menacent l’avenir et le sort de la firme par des risques de virus, ce qui pourrait endommager le système central, ou par des fuites d’informations confidentielles à travers l’accès aux espaces de Tchat par exemple, ce qui alanguit et fragilise les firewalls du réseau de la société.

 En principe, l’utilisation de la connexion Internet doit être purement professionnelle si elle est mise à la disposition de l’employé, et le responsable a même le droit d’interdire à ses salariés tout accès à Internet, en prétendant que ça pourrait provoquer une perte de temps et influencer négativement la productivité. Prenons comme exemple une entreprise de 100 collaborateurs, si chacun d’eux perd 5 minutes seulement de ses heures de travail à surfer sur le net, imaginez combien cette firme pourrait dilapider d’argent pendant un an. Si on fait ce petit calcul, ça fera certainement une bonne et considérable fortune. Et pour vérifier la droiture et l’exemption des employés, le dirigeant peut mettre en place un logiciel ou plutôt un traceur qui pourrait tracer toutes les actions sur un ordinateur (accès à Internet, envoi ou réception de messages, création ou suppression de fichiers …etc.) , et ainsi piéger toute personne imprudente et délictueuse.

Dans d’autres cas, l’employeur peut tolérer l’utilisation d’Internet à titre personnel. Indubitablement, l’idée d’interdire l’utilisation d’Internet au bureau en raison de la baisse de la productivité vient de se tordre le coup ! Suivant une étude, de circonspectes et laconiques pauses sur Internet, permettent à l’employé de se détendre, de se libérer un peu du stress du travail, de reposer son esprit, ce qui favorise la concentration pendant les heures de travail et donc l’amélioration de la productivité. Une petite pause de quelques minutes ne ferait pas de mal ! Nonobstant, cette utilisation d’Internet doit être réglementée par une charte Internet applicable à l’ensemble des employés, peu importent leurs statuts. Celle-ci définit les règles concernant tous les usages liés au Web. Elle n’est pas obligatoire mais nécessaire et s’avère parfois indispensable, limitant ainsi la responsabilité pénale du dirigeant, une fois que les employés sont informés des risques que peut représenter l’utilisation abusive ou inadéquate d’Internet, chose qui peut mener au licenciement et la perte d’emploi.

Une étude menée a prouvé que 70% des 300 salariés interrogés utilisent Internet au bureau à titre personnel mais pour de courtes durées, pour les personnes les plus accros, on constate un affaiblissement du rendement. Parmi les activités les plus courantes figurent le visionnage des vidéos sur Youtube, la recherche d’informations commerciales, la consultation de sites d’informations, et les jeux en ligne. Ces personnes estiment que l’usage d’Internet au bureau est souvent utile pour la réalisation du travail, mais pas nécessaire. La plupart des 30% restantes sont des personnes qui appartiennent à l’ancienne génération et estiment que l’utilisation d’internet reste sans utilité, vu qu’ils ne s’intéressent pas trop à la technologie et voient qu’elle n’est pas nécessaire dans leur vie quotidienne.

Nous sommes aujourd’hui dans une époque, où l’information et la technologie prennent une part considérable dans notre vie quotidienne, il est donc admis d’utiliser Internet à des fins personnelles pendant le temps de travail. Cependant, cet usage doit être raisonnable, non excessif, et non susceptible d’affaiblir l’efficacité ou le profit de la firme.


Dounia Zekraoui

Martin Levalois

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