La France accorde un prêt de 253 $ à la BAD
La France a accordé par le biais de son Agence de Développement (ADF), un prêt de 253 millions de dollars, à la Banque africaine de développement (BAD), au titre d’une partie de la contribution de la France à la quatorzième reconstitution des ressources du Fonds africain de Développement (FAD-14), le guichet concessionnel du Groupe de la BAD.
L’AFD avait été, en effet, mandatée par le Trésor français pour négocier et signer en son nom, cet accord de prêt avec la BAD. L’accord de prêt concessionnel des donateurs a été signé par la vice-présidente intérimaire en charge des Finances de la BAD, Hassatou N’sele, et le Directeur général adjoint de l’AFD, Jean-Pierre Marcelli.
Pour la première fois depuis sa création, la Direction de l’AFD et les pays donateurs ont convenu d’inclure une composante-prêt au sein du cadre financier du FAD.
Au cours des négociations pour le FAD-14, deux instruments, en l’occurrence le «Prêt concessionnel des Donateurs » et le « Prêt-relais », ont été élaborés afin d’offrir la possibilité aux donateurs de compléter leur contribution sous la forme d’un don par un prêt octroyé au FAD à des conditions concessionnelles, a révélé la banque panafricaine dans un communiqué.
Trois pays ont accepté d’octroyer un appui supplémentaire au FAD-14. Il s’agit du Japon (700 millions de dollars EU), de la France (253 millions de dollars EU) et de l’Inde (15 millions de dollars EU). « La signature des accords de prêts avec le Japon et l’Inde devraient avoir lieu début 2018 », a déclaré Hassatou N’sele, cité dans le texte, soulignant que le FAD-14, est destinée à mobiliser les fonds nécessaires pour la période 2017-2019.
Créé en 1972, le Fond africain de développement est fondé sur un partenariat de développement durable entre les pays africains et les donateurs. Le FAD aide à améliorer la vie de millions de personnes à travers l’Afrique, par le biais de prêts et de subventions à des projets et programmes.