La Maroc et la FAO s’allient contre la dégradation des terres
Dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre la désertification, un atelier a été organisé à Rabat autour des questions de la dégradation des sols.
Cet atelier a été marqué par la présentation d’un rapport de l’Organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), couvrant une vingtaine de pays, dont le Maroc, où 93% du territoire est en climat aride ou semi-aride.
Le document met en garde contre les opérations ponctuelles telles que l’aide alimentaire d’urgence, l’accès à l’eau et au fourrage, qui sont les approches les plus communes adoptées par les gouvernements.
Selon la FAO, ces gouvernements qui optent pour ces solutions ne sont pas en mesure de «renforcer la résilience des populations vulnérables face aux catastrophes à venir».
Lors des échanges, la représentante de la FAO au Maroc, Florence Rolle, a indiqué que la lutte contre la dégradation des terres repose non seulement sur les projets agissant sur l’espace naturel, mais aussi sur des programmes d’amélioration de conditions de vie des populations.
Une assertion qu’épouse totalement le Haut-commissaire marocain aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, Abdeladim Lhafi. Il a saisi l’occasion pour rappeler le bilan des réalisations de son institution pour le renforcement des programmes de lutte contre la désertification et aussi les mesures entreprises dans le cadre du programme décennal 2015-2024.
Il est annoncé que la FAO, partenaire du Maroc, particulièrement dans le domaine de la gestion des ressources naturelles et forestières, met en œuvre plusieurs projets visant la restauration des écosystèmes forestiers et la création des sources de revenus pour la population rurale.
Le thème 2018 de cette journée mondiale est «Investissons dans la gestion durable des terres pour une adaptation efficace au changement climatique».