Grande-Bretagne-Afrique : Un sommet pour devenir un investisseur de choix
Le premier sommet Grande-Bretagne-Afrique sur les investissements (UK-Africa Investment Summit), se tient ce lundi 20 janvier à Londres. Cette rencontre, à laquelle est annoncée la participation d’une vingtaine de pays africains et une quinzaine de chefs d’État, va permettre au Royaume d’Elisabeth II de se positionner sur le continent africain après le Brexit,prévu au 31 janvier. Londres espère renforcer ses liens économiques avec l’Afrique, avec en ligne de mire l’accroissement du commerce et des investissements notamment dans l’énergie et les villes durables, apprend-on.
Selon les observateurs, l’Angleterre, qui est à la recherche d’un nouveau souffle économique après son départ de l’Union européenne, se tourne vers le continent africain pour trouver de nouveaux partenaires commerciaux.
Devant les dirigeants et chefs d’entreprises Africains, le premier ministre britannique, Boris Johnson va plaider pour que le Royaume-Uni devienne l’« investisseur de choix » des pays africains, indique un communiqué de Downing Street promettant l’annonce de plusieurs « accords valant des milliards de livres ».
L’Afrique doit devenir une priorité pour les investisseurs anglais, Nick O’Donohoe, a estimé le PDG de la Commonwealth Development Corporation (CDC), l’Agence de développement britannique.
De nouvelles perspectives pour les échanges commerciaux bilatéraux et l’intérêt grandissant des investisseurs britanniques pour l’Afrique : tels seront les thèmes principaux du Sommet sur l’investissement entre le Royaume-Uni et l’Afrique.
Le président de la Banque africaine de développement (BAD), Akinwumi Adesina, prend part à ce sommet, dont le but est de bâtir de nouveaux partenariats sur le slogan « Partenaires pour la prospérité ».
Pour le président de la BAD, ce sera l’occasion de préciser ses engagements dans le cadre d’un dialogue stratégique entre la Grande-Bretagne et la Banque africaine de développement, lit-on dans un communiqué de la banque. « Ce dialogue avec le Département du développement international (DFID) du Royaume-Uni sera axé sur la stimulation de la transformation économique en Afrique dans les domaines des infrastructures, de l’égalité des sexes, du secteur privé et de l’emploi. Le changement climatique, l’accès à l’énergie, la lutte contre la précarité et l’application des principes de bonne gouvernance seront également abordés », note la même source.