Finances & risques: La nouvelle feuille de route de l’ARC en 3 points
Le Directeur général de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC), Ibrahima Cheikh Diong, a dévoilé ce mercredi, la nouvelle feuille de route de l’ARC qui ambitionne de devenir leader dans la gestion des risques de catastrophes en Afrique.
Innover, renforcer et grandir afin d’apporter des réponses idoines en matière de gestion des catastrophes en Afrique, telle est la vision de Ibrahima Cheikh Diong.
«L’innovation consiste à travailler avec des institutions de recherche pour pouvoir arriver à des modèles adéquats et d’avoir une visibilité sur les risques de pays», a expliqué le DG de l’ARC.
Ce premier pilier est axé sur la collaboration avec les institutions du secteur privé, afin d’être beaucoup plus efficace tout en rendant accessibles les coûts d’assurances.
Le second pilier permettra à l’ARC «d’offrir des services beaucoup plus efficaces pour que les pays puissent avoir les ressources nécessaires et les solutions idoines permettant de répondre aux catastrophes», a expliqué Diong.
Quand à l’agrandissement de l’institution, il a fait noter que l’ARC doit se développer à l’avenir pour couvrir tout le continent africain, ce qui permettra, a-t-il dit, «de porter de 34 à 54 pays membres».
L’ARC n’offre pas de polices d’assurances mais plutôt des services intégrés à l’endroit de tous les pays membres, a-t-il rappelé. «C’est une offre intégrée, holistique et elle consiste, outre les réponses financières, à offrir un appui technique qui permet à nos Etats d’avoir une meilleure visibilité sur leur profil de risque en rapport avec les changements climatiques, de renforcer leurs capacités à être prêts une fois que la catastrophe a lieu», a détaillé Ibrahima Cheikh Diong.