Le Botswana et la Namibie font front commun contre le stress hydrique
Face à la menace d’un stress hydrique, le Botswana et la Namibie, confrontés à des cycles de sécheresse depuis quelques années, réfléchissent à une stratégie commune pour renforcer leur réseau de distribution d’eau.
Les deux pays voisins explorent la possibilité d’un partenariat pour lutter contre la pénurie d’eau qui les menace, indique la Présidence botswanaise.
Le président du Botswana, Mokgweetsi Masisi a eu ce jeudi un entretien avec son homologue namibien, Hage Geingob, au cours duquel ils ont abordé la question de la difficulté de leurs populations à s’approvisionner en eau et de la possibilité de mettre en place un projet de coopération bilatérale dans ce domaine.
«Le président Geingob nous a invités à venir rencontrer l’investisseur et également partager nos réflexions sur le projet», a indiqué Mokgweetsi Masisi, au terme de cette entrevue.
«Nous sommes satisfaits des perspectives, car nous avons besoin d’eau. Cependant, nos ministres et technocrates doivent déterminer ce qui est le mieux pour nous en gardant à l’esprit nos procédures de gouvernance», a ajouté le président du Botswana.
Face à des difficultés hydriques, le gouvernement namibien veut établir un plan d’approvisionnement en eau grâce à l’océan Atlantique. Dans ce sens, une stratégie de désalinisation de l’eau de mer, sera mise en place afin d’aider à la redistribution de l’eau potable, fait-on savoir à Windhoek.
En effet, les deux pays sont confrontés à une forte pénurie d’eau, à cause de l’assèchement progressif des différents points d’eau qui permettaient de subvenir aux besoins des populations.
Les faibles précipitations qu’ont connues les deux pays, ces dernières années, ont entraîné une baisse du niveau de remplissage des barrages, en occurrence celui de Gaborone et de Nnywane au Botswana, un pays enclavé.