La joint-venture SBNA, pour mobiliser de « capitaux longs » pour l’Afrique

La joint-venture SBNA, pour mobiliser de « capitaux longs » pour l’Afrique

South Bridge Investments (SBI) et New African Capital Partners (NACP), ont annoncé le lancement de leur joint-venture dénommée South Bridge New African (SBNA).

La SBI, une structure dont l’engagement majeur de mobiliser des investissements directs pour l’avenir de l‘Afrique et NACP, une plateforme d’investissement dédiée à des prises de participations en capital, au financement du commerce international et au financement des entreprises en Afrique, précisent dans un communiqué conjoint, que SBNA agira comme un «fonds de capital permanent avec pour mission d’attirer les investisseurs ayant une vision à long terme pour l’Afrique».

La joint-venture a pour but d’investir dans l’avenir du continent en mobilisant des « capitaux à longs termes » et en se concentrant notamment sur la FinTech, l’intégration du secteur financier, la micro-finance et la méso-finance, ajoute le communiqué.

Chargé de diriger la nouvelle entité, Charles Kié, CEO de New African Capital Partners a souligné que le secteur financier revêt une importance capitale pour le développement du continent, ajoutant que les capitaux à long terme, la modernisation et l’engagement des investisseurs sont essentiels à la transformation de l’un des marchés bancaires les plus prometteurs au monde.

Pour atteindre ses objectifs, SBNA va miser sur les expériences de SBI et de NACP, modelées sur un véritable savoir-faire africain, avec de solides compétences dans les domaines de la finance, de la banque et des nouvelles technologies.

La joint-venture pourra s’appuyer également sur un capital humain unique et une connaissance du marché pour développer une structure réellement panafricaine dédiée à la croissance et à l’intégration sur le continent.

SBNA souhaite se concentrer sur la numérisation, la finance inclusive et la finance durable, indique le communiqué, précisant que «cette optimisation et le recours aux nouvelles technologies devraient ouvrir le système bancaire à des millions de personnes qui le méritent et en ont besoin» dans le continent africain.

Martin Levalois

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