Kenya : la start-up Koa se veut une plateforme pour mieux contrôler les revenus

Kenya : la start-up Koa se veut une plateforme pour mieux contrôler les revenus

Koa est une nouvelle start-up financière au Kenya qui offre de multiples services d’épargne à ses utilisateurs, allant des frais de scolarité, de l’achat d’un nouveau téléphone ou d’une voiture à l’organisation d’un mariage.

La plateforme est le fruit d’une enquête de terrain. Après avoir interrogé plus de mille personnes, ses fondateurs, Delila Kidanu, Alexis Roman et Ubunyo Nyavor ont réalisé que «60 % des gens dépendaient de groupes d’épargne informels».

«Nous avons passé beaucoup de temps au Ghana, au Nigeria et au Kenya. Delila et moi avons constaté la popularité des produits d’épargne numérique au Nigeria, comme PiggyVest et Cowrywise, et la façon dont ils répondaient à un réel besoin des clients (…) Nous avons senti qu’il y avait une lacune importante dans d’autres pays», a indiqué Alexis Roman.

Selon eux, «bien que le Kenya soit la troisième plus grande économie d’Afrique subsaharienne et le centre financier et commercial de l’Afrique de l’Est, le pays a un taux d’épargne de seulement 12%». Ce faible taux, s’explique par la lourdeur des options d’épargne et le manque d’éducation financière appropriée.

Forte d’un partenariat avec Britam (gestionnaire d’actifs sur le marché kenyan), la start-up s’est donné pour tâche d’encourager ses utilisateurs «à investir leur argent afin de gagner plus». Ces derniers peuvent, engranger jusqu’à 10% d’intérêts par an, sur leur argent, «en fonction des conditions du marché».

Koa a compte déjà 12.000 utilisateurs et a reçu des dépôts de 100.000 dollars depuis son lancement en 2020. Delila Kidanu, Alexis Roman et Ubunyo Nyavor prévoient d’étendre leur plateforme aux pays voisins comme la Tanzanie et l’Ouganda.

Aliste Flandrain

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