L’Ouganda cherche preneur pour la raffinerie de pétrole Greenfield
Les autorités ougandaises ne ménagent aucun effort pour susciter les investisseurs en vue de la mise en place de la raffinerie de pétrole Greenfield pour un coût estimé à 4 milliards de dollars.
C’est dans cette dynamique qu’une délégation du gouvernement ougandais a récemment effectué plusieurs voyages en Italie et aux États-Unis en vue de négocier et conclure, avec de potentiels investisseurs, un accord de financement de cette infrastructure pétrolière.
Les investisseurs ont manifesté leurs intérêts mais hésitent encore, indiquent des sources en Ouganda. «Le problème est que la raffinerie ne dispose pas encore d’une structure d’ingénierie, d’approvisionnement et de construction (EPC)», souligne Richard Byarugaba, directeur général du National Social Security Fund ougandais.
Selon lui, c’est une exigence pour les projets publics d’envergure qui «rend la construction de la raffinerie de pétrole Greenfield difficilement finançable», et c’est ce qui explique d’après lui, «le retard que connaît le projet dont les travaux étaient initialement prévus pour être lancés en 2020».
Toutefois, Peter Muliisa, chef des affaires juridiques et commerciales de l’Uganda National Oil Company (UNOC), a assuré qu’«un deal devrait être finalisé au cours des prochains mois».