La BIDC, bras financier de la CEDEAO, plaide pour des financements plus structurants

Le président de la Banque d’investissement et de développement (BIDC – bras financier de la CEDEAO), le Ghanéen George Agyekum Donkor s’est adressé à tout l’espace communautaire ouest-africain à l’occasion de la commémoration ce 28 mai 2025, le 50ème anniversaire de la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’ouest (CEDEAO).
«A l’occasion de ce 50e anniversaire, j’en appelle à tous les acteurs : gouvernements, dirigeants du secteur privé et partenaires au développement, pour qu’ils renouvellent leur engagement en faveur de la vision de la CEDEAO, qui consiste à bâtir une Afrique de l’Ouest prospère et autonome», a souligne Agyekum Donkor dans son message.
En tant qu’institution de financement du développement au service de la Communauté d’Afrique de l’Ouest, la BIDC a joué un rôle communautaire essentiel dans l’exécution de son mandat, s’est félicité ce financier ouest-africain.
«A ce jour, ce sont 4,5 milliards USD qui ont été engagés tant auprès des secteurs public que privé, dans des domaines aussi variés que l’énergie, les transports, la santé, l’agriculture et l’éducation», a détaillé le patron de la BDIC.
«Grâce à ses interventions, la Banque a ainsi contribué à la création de milliers d’emplois, à la facilitation des échanges transfrontaliers et à l’accroissement de l’accès aux services essentiels», a-t-il encore expliqué.
S’agissant des prochaines décennies de la CEDEAO, le dirigeant de la BIDC basée à Lomé, la capitale togolaise, s’est mis dans une posture prospectiviste, rappelant à ce titre, que pour «accélérer l’impact de la ZLECAf (Zone de libre-échange), nous devons prioriser le développement de filières compétitives et interconnectées dans des secteurs-clés tels que l’agro-industrie, la technologie et la logistique, tout en tirant parti du développement de l’infrastructure régionale».
Pour conclure, Agyekum Donkor a souligné qu’«à la BIDC, notre mission va au-delà du simple financement de projets : nous aspirons à être un moteur de transformation, tout en orientant les ressources vers la concrétisation de la Vision 2050 de la CEDEAO, qui prône une croissance inclusive, un développement durable et une intégration régionale plus accrue».