Tunisie : Plan de lutte régional contre la corruption
L’IACE (Institut Arabe des Chefs d’Entreprise) a organisé à la fin du moi dernier, le 23 septembre plus précisément, une table ronde en présence de représentants d’entreprises tunisiennes autour du thème « Le secteur privé et la lutte contre la corruption en Tunisie » dans l’optique d’intervenir en amont et en aval de la corruption, c’est-à-dire prévenir les causes de cette corruption et sévir contre ceux qui s’en rendent coupables.
Cette rencontre a vu la participation d’Ahmed Bouzguenda, le président du CGTE (Centre Tunisien de Gouvernance de l’Entreprise), de Nicole Ehlemann-Cache, la conseillère principale à l’OCDE (Organisation de Coopération et de Développement Economiques), ainsi que celle d’Emmanuel Montanie, le directeur adjoint pour les affaires internationales au MEDEF (Mouvement des Entreprises de France).
L’OCDE espère, suite à cette rencontre, lancer les bases d’une lutte efficace contre la corruption dans toute la région du Maghreb. Auteure d’une convention très restrictive de lutte contre la corruption en 1996, l’OCDE œuvre à l’intégration des pays maghrébins à celle-ci. Les législations de ces pays une fois harmonisées, à défaut d’être uniformisées, ne pourraient qu’améliorer le climat des affaires. Une enquête de l’IACE sur la perception de la corruption par les tunisiens révèle l’intérêt suscité par cette question.
Sur une échelle de 1 à 5 des priorités du pays, les tunisiens ont accordé la note de 4.78 à la lutte contre la corruption qui vient donc juste après la situation sécuritaire du pays qui a recueilli la note de 4.8.