L’enseignement : un pari perdant…

Le Français, l’Anglais, l’Espagnol, l’Allemand… notre système éducatif ne manque nullement de diversité linguistique. Mieux encore, les séminaires et colloques, ne parlent plus que de l’instauration de l’Amazigh dans le programme scolaire.

Tout cela laisse effectivement à réfléchir, sommes nous vraiment sur la bonne voix ? Avons-nous tout accompli et les langues sont elles réellement notre seul et unique souci ?

Faisons un petit flash back, plus précisément lorsque l’Etat avait lancé le challenge des 10 millions de touristes pour 2010. Pendant cette même période nous avons été frappés par une position très peu compétitive qui a déclenché la sonnette d’alarme au niveau de l’enseignement marocain.

C’est d’ailleurs, ainsi, que le Maroc avait décidé de réformer ce secteur, et d’enrôler les esprits afin de formuler un consensus national solide et sur de bonnes bases.

Nous voila en 2010, et malgré les crises et les attentats, et grâce à un travail colossal et une sérieuse mobilisation, le tourisme frôle l’objectif. Ou en est donc l’enseignement ?

Ramener le taux des jeunes dans les écoles privées à 20% demeure toujours un beau rêve, et ce n’est pas tout, d’autres objectifs dans la réforme de 2000 ont subit le même sort, n’ont pas vu le jour et ne le verront peut être jamais…

Riham Barbouch