La confiance n’exclut pas le contrôle !

Le contrôle est la base des relations dans l’entreprise, contrairement à ce que l’on en pense généralement, c’est un élément de motivation et non pas de démotivation.

Nécessaire voire indispensable, l’on est d’accord, le seul souci c’est ce qu’on entend par contrôle. Contrôler le résultat; réalisations – attentes ? Ou décider comment chacun devrait agir ?
La première image présente une approche qualitative du contrôle ; se concentrer sur un objectif à atteindre, puis apprécier les autres sur ce fait. L’objectif doit être réalisé, sinon l’entreprise se voit devant l’obligation d’entamer des formations personnelles ou par des managers, coachs… Sinon si cet objectif est atteint on dira alors que l’entreprise se porte bien.

L’image qui suit relève d’une logique de pouvoir excessif. Le supérieur hiérarchique décide et pense pour ses subordonnés de ce qu’ils doivent faire, comment le faire. Il impose l’issue et la façon d’y parvenir. Créant ainsi un climat d’insécurité, et aboutissant à une perte ou manque de confiance ; de confiance en soi, en l’environnement interne et externe de l’entreprise. Bref le collaborateur perd son sens d’autonomie et égare ses compétences et capacités.

Le contrôle est primordial pour édifier une organisation pouvant à la fois apprendre de son expérience et tirer bénéfices des compétences qu’elle acquiert. Ce contrôle changera évidemment de forme selon les différentes activités. Certaines ont bien entendu besoin de contrôle au sens premier du terme, reste à l’appliquer là où il faut et dans les bonnes proportions.

« Avoir du pouvoir, c’est contrôler le temps des autres le sien propre, le temps du présent et celui de l’avenir, le temps du passé et celui des mythes. » [Jacques Attali]


Nadia Lagdah

Martin Levalois

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