L’intelligence émotionnelle
« Longtemps considérées comme un phénomène gênant ou même une faiblesse, les émotions apparaissent aujourd’hui liées à des compétences indispensables pour évoluer dans un environnement en perpétuel changement. Les recherches en psychologie des émotions et en neurobiologie nous montrent que si les compétences de régulation sont liées à la santé physique et mentale, elles le sont aussi à la capacité à prendre des décisions, gérer des relations et faire preuve de leadership. » Nous fait part Ilios Kotsou, dans son célèbre ouvrage intitulé : intelligence émotionnelle et management.
On définit généralement l’intelligence émotionnelle par les étapes liées à la découverte de son potentiel et le développement d’aptitudes clés telles que la maîtrise de soi, la transparence, la confiance, l’affirmation, la créativité, l’empathie et la responsabilité. Après le management autoritaire, puis participatif, l’heure est aujourd’hui à l’intelligence émotionnelle.
Longtemps inhibées par les managers sous prétexte que les émotions créent une certaine distance par rapport aux objectifs fixés. Aujourd’hui, les compétences à elles seules ne suffisent plus, le défi est plus grand ; prendre conscience du capital émotionnel et de le cultiver !
« Sous la conduite d’un leader qui sait user de son intelligence émotionnelle, les individus se sentent bien ensemble. Ils partagent des idées, apprennent les uns des autres, prennent des décisions en commun et sont efficaces dans leur travail. Ils tissent un lien émotionnel qui les aide à conserver leur cap même dans un contexte de profond changement ou d’incertitude. Plus important encore peut-être, être en symbiose avec les autres au niveau émotionnel donne davantage de sens au travail….et c’est le meneur émotionnel qui sait comment faire émerger ce type de lien entre les individus» Daniel Goleman
Nadia Lagdah