Algérie : Pourquoi la 3G ne dessert pas le citoyen ?
Depuis, des discussions sont en cours entre Vimpelcom et les autorités algériennes auxquelles le groupe russo-norvégien a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy. Sauf que, avançant des raisons d’équité, les autorités algériennes ont décidé de n’accorder à aucun des trois opérateurs de téléphonie mobile présents sur le territoire algérien, à savoir Mobilis, Djezzy et Nedjma, la licence de la troisième génération de téléphonie mobile, tant que le dossier ne serait pas bouclé de manière à faire bénéficier de cette technologie à tous les citoyens. Le dossier s’éternise donc alors que les préparatifs de l’élaboration du cahier de charges relatif au lancement de la 3G ont démarré en décembre dernier. Moussa Benhamadi, appuyé dans ce sens quelques jours auparavant par le ministre des Finances Karim Djoudi, a affirmé que les négociations sur Djezzy devraient s’achever dans les prochaines semaines pour permettre enfin à plus de 25 millions d’algériens de bénéficier de cette technologie avancée.