Algérie : Pourquoi la 3G ne dessert pas le citoyen ?

Algérie : Pourquoi la 3G ne dessert pas le citoyen ?
3GMoussa Benhamadi, le ministre algérien de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication a confirmé le report de l’octroi de la licence 3G aux opérateurs de téléphonie mobile suite à un prolongement des négociations avec le groupe russo-norvégien Vimpelcom sur le dossier Djezzy. Le ministère des Finances, dirigé par Karim Djoudi, espérait pourtant conclure le dossier avant la fin du premier trimestre de cette année. Vimpelcom avait racheté en mars 2011 le groupe italien Wind Telecom alors détenteur à 51% d’OTH (Orascom Telecom Holding), propriétaire majoritaire d’OTA (Orascom Télécom Algérie), connu sous le nom commercial de Djezzy.

Depuis, des discussions sont en cours entre Vimpelcom et les autorités algériennes auxquelles le groupe russo-norvégien a accepté de céder la majorité du capital de Djezzy. Sauf que, avançant des raisons d’équité, les autorités algériennes ont décidé de n’accorder à aucun des trois opérateurs de téléphonie mobile présents sur le territoire algérien, à savoir Mobilis, Djezzy et Nedjma, la licence de la troisième génération de téléphonie mobile, tant que le dossier ne serait pas bouclé de manière à faire bénéficier de cette technologie à tous les citoyens. Le dossier s’éternise donc alors que les préparatifs de l’élaboration du cahier de charges relatif au lancement de la 3G ont démarré en décembre dernier. Moussa Benhamadi, appuyé dans ce sens quelques jours auparavant par le ministre des Finances Karim Djoudi, a affirmé que les négociations sur Djezzy devraient s’achever dans les prochaines semaines pour permettre enfin à plus de 25 millions d’algériens de bénéficier de cette technologie avancée.

Martin Levalois

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