Algérie : Le point faible des programmes agricoles

Algérie : Le point faible des programmes agricoles
agricultureHier lundi 2 avril 2012 était lancé un atelier d’appui technique initié avec l’appui de la Banque Mondiale au siège du ministère de l’Agriculture à Alger. Etaient présents Mr Moukim Timourov, le représentant de la Banque Mondiale en Algérie ainsi que de nombreux experts.

Intervenant à cette occasion. Rachid Benaïssa, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural, a reconnu le tort fait aux différents programmes agricoles menés dans le pays par le manque de ressources humaines qualifiées. Le programme cité en exemple par le premier fonctionnaire du ministère de l’Agriculture a été la politique du renouveau agricole initiée en 2009. Après trois années de bataille pour sa mise en œuvre, Rachid Benaïssa reconnaît que la principale entrave à la mise en place de cette politique est le manque de formation de la ressource humaine. Plusieurs autres projets de développement agricole ont été avortés pour la triste raison d’avoir été dépassés par les innovations technologiques.
Pour rectifier le tir et redynamiser ses filières agricoles, l’Algérie pourra compter sur l’assistance de la Banque Mondiale. Celle-ci a déjà un plan d’action en ligne de mire.     La première partie de son intervention sera la mise en place de PAI (Pôles Agroalimentaires Intégrés). Et dans le cadre du Programme de Renforcement des Capacités des Ressources Humaines et d’Assistance Technique (PRCRHAT), le représentant de la Banque Mondiale en Algérie a réaffirmé l’engagement de son institution auprès du Ministère de l’Agriculture et du Développement rural pour l’aider à accroître ses capacités en statistiques agricoles, en systèmes d’information et en suivi-évaluation de ses programmes et ainsi donner au ministère les moyens de mener à terme ses projets.

Martin Levalois

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