Tunisie : L’héritage énergétique de Ben Ali

Tunisie : L’héritage énergétique de Ben Ali

anmeL’Organisation des Nations Unies pour le Développement Industriel (ONUDI) a publié mercredi dernier un rapport intitulé « Efficience énergétique industrielle pour la création de richesses : récolter les dividendes environnementaux, économiques et sociaux ».

Ce rapport place la Tunisie au 55ème rang mondial selon l’IPC (Indice de Performance Compétitive de l’industrie), la plaçant en tête des pays africains et en deuxième position des pays arabes, juste derrière la Jordanie. Ce classement est l’un des rares bienfaits que les tunisiens sont bien obligés de concéder au régime Ben Ali. Selon le ministre tunisien de l’Industrie Mohamed Lamine Chakhari, le pays a promulgué depuis deux décennies la loi de maîtrise de l’énergie et créé la FNME (Fonds National pour la Maîtrise de l’Energie), pour accompagner son application. Les efforts de la Tunisie en matière énergétique ne se sont pas arrêtés là.

 

Une loi amendée en 2009 permet aux privés de produire l’électricité destinée à leur autoconsommation et de vendre l’excédent à la STEG (Société Tunisienne de l’Electricité et du Gaz), ce qui a permis l’économie en 2011 de plus de 800 TEP (Tonnes Equivalent Pétrole), en progression de 5% par rapport à l’année précédente. De plus le pays a atteint actuellement une capacité de production de 238 mégawatts en énergies renouvelables, dont plus de 170 mégawatts d’énergie éolienne. L’ONUDI accorde une place importante à la production d’énergie durable en ces temps d’effet de serre et de pénurie des énergies fossiles. En témoignent les 200 millions de dollars alloués cette année, 57 millions de plus que l’année dernière, par l’organisme des Nations pour l’assistance technique dans ce secteur.

Martin Levalois

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